Voici deux bonnes adresses que nous vous communiquons : La belle Iiloise et A la mère de famille, situés rue Montorgueil.
La rue Montorgueil, située à seulement 350 mètres du Relais des Halles, est une voie emblématique de Paris chargée d’histoire qui est aujourd’hui une rue commerçante particulièrement agréable. Dans cet article, nous vous proposons une expérience de shopping suivie d’une exploration culinaire, accompagnée d’une suggestion de recette rapide à préparer à partir des délicieux produits que nous avons rapportés.
Selon Victor Hugo dans Les Misérables, le nom de la rue de Montorgueil aurait été inspiré par un outil utilisé pour transporter des charges lourdes à une faible hauteur, appelé le « cric » (Wikipedia). À partir de l’ouverture de la porte Poissonnière, construite sous le règne de Louis XIII en 1645, cette rue est devenue le point d’arrivée des pêches en provenance du nord de la France.
Aujourd’hui, la rue Montorgueil abrite une poissonnerie renommée et conserve une trace intéressante de son passé : Au Rocher de Cancale. Cet établissement célèbre, ouvert en 1805, était réputé pour ses huîtres et ses coquillages. Honoré de Balzac le mentionne à de nombreuses reprises dans ses œuvres, ce qui laisse supposer que l’écrivain devait être un habitué de cet endroit charmant.
Au rocher de Cancale en 1907
Tout au long de la rue Montorgueil on trouve de nombreux commerces de bouche vous proposant leurs produits appétissants. On remarque également de charmantes terrasses de café qui concourent à créer une atmosphère très séduisante.
Aujourd’hui, nous avons le plaisir de vous présenter deux adresses que nous affectionnons particulièrement et que nous vous recommandons vivement : la conserverie de poissons La Belle-Iloise et la confiserie A la Mère de Famille. Nous avons eu l’opportunité de visiter ces deux magasins, d’acheter leurs produits et de les tester pour vous.
La Belle-Iloise, une entreprise bretonne établie à Quiberon depuis près d’un siècle, est spécialisée dans la fabrication et la distribution de conserves de poisson. Quiberon était autrefois l’un des principaux ports sardiniers de France. La marque s’est développée progressivement grâce à la vente directe, notamment après la Seconde Guerre mondiale lorsque les supermarchés ont gagné en popularité au détriment des épiceries traditionnelles. Les magasins de La Belle-Iloise sont principalement implantés sur les côtes françaises, en particulier en Bretagne.
La marque mise sur des designs anciens aux couleurs attrayantes et des emballages évoquant la tradition.
Les produits peuvent même être de charmants cadeaux authentiques.
Les formes et les couleurs sont particulièrement charmantes et donnent envie d’essayer le produit. Nous avons acheté les 6 boites d’émietté de Thon et Maquereau.
Nous avons trouvé les formes et les couleurs des boîtes particulièrement séduisantes et donnent envie de découvrir le contenu. Nous avons acheté les six boîtes d’émietté de thon et de maquereau.
Nous avons également craqué pour les boîtes de sardines vendues à l’ancienne, en filet.
Les boîtes sont véritablement magnifiques, ajoutant une touche iconique au produit.
Nous avons donc décidé de créer une assiette en utilisant l’émietté de thon à la tomate et les sardines à l’huile Saint-Georges. La préparation ne prend que cinq minutes. Vous aurez besoin de roquette, de basilic, de citron, d’huile d’olive, d’un bon pain et de beurre demi-sel.
L’émietté de thon est accompagné de roquette, de basilic et de citron, tandis que les sardines sont dégustées avec des tartinettes beurrées. Vous pouvez également préparer les sardines en bruschetta en ajoutant des tomates cerises finenement hachées que vous poserez sur une tartine de pain préalablement huilée. Ajoutez un peu de basilic pour encore plus de saveur. Nous avons servi ce délicieux plat estival avec un verre de vin blanc.
Les produits sont fins et délicieusement parfumés. C’est à la fois beau, bon et profondément français. Nous avons été conquis.
Une boîte de sardines à l’huile classique chez Connétable est vendue à 3€00, tandis que l’équivalent chez La Belle-Iloise est vendu à 3€60. Pour notre plat pour une personne, nous avons utilisé la moitié d’une boîte de sardines, soit 1€80, et la moitié d’une boîte.
La Belle Iloise
53 Rue Montorgueil – 75002 Paris
Tous les jours de 10h00 à 19h30
https://www.labelleiloise.fr/
A la Mère de Famille, entreprise à la longévité exceptionnelle, est véritablement empreinte de traditions familiales. Son premier magasin, toujours en activité, a été établi en 1761 au 35 de la rue du Faubourg Montmartre, ce qui en fait l’un des cinq plus anciens de Paris. Au fil des années, l’entreprise a changé de propriétaires, mais elle a toujours su préserver et renforcer son savoir-faire en tant que chocolatier-confiseur.
A la Mère de Famille sélectionne avec soin ses matières premières lors de voyages dans les pays de production, où elle rencontre directement les producteurs de noisettes, d’amandes, de pistaches et bien sûr de fèves de cacao. La marque ne se contente pas d’être distributeur, elle prend part à la production, créant et mettant en œuvre ses propres recettes de chocolats et de confiseries.
Si vous êtes du genre à dire « c’est bon parce que ce n’est pas trop sucré », cette adresse ne vous correspondra peut-être pas. En revanche, si les friandises, les chocolats, les calissons, les pâtes de fruits et la pâte d’amande évoquent de doux souvenirs, alors poussez la porte de ce magasin chaleureux. Vous y serez chaleureusement accueillis et découvrirez une grande variété de produits authentiques et de qualité, que vous pourrez également choisir comme cadeaux.
Nous avons eu envie de tester les produits phares de leur collection de chocolats, qui mettent davantage l’accent sur les pralines que sur les ganaches. Leurs pralines sont véritablement délicieuses, généreuses et savoureuses. Les cacaos utilisés sont puissants, et les ganaches sont tout aussi généreuses sans être trop grasses ni pâteuses. Il s’agit d’un excellent chocolat classique.
Nous avons également succombé aux charmes du Calisson, une confiserie originaire de Provence, très ancienne et réputée à Aix-en-Provence. En réalité, cette confiserie puise ses origines dans les préparations vénitiennes du XIIIe siècle. Le Calisson, en forme de navette, est composé d’une pâte de fruits et d’amandes glacée, reposant sur une fine gaufrette. C’est véritablement addictif, et résister à n’en manger qu’un seul témoigne d’une grande volonté !
Nous avons également goûté les pâtes de fruits, que nous dévorions enfants sur la plage. En forme de barrettes, elles étaient distribuées avec une tranche de pain sec par les animateurs des colonies de vacances bon marché dans les années 70. Ici, nous sommes dans une version haut de gamme et bourgeoise.